De la pensée brève

Manlio Sgalambro, Circé, 1995
(edizione francese di Del pensare breve, traduzione di Carole Walter)

Manlio Sgalambro est un philosophe parfaitement inclassable, dont la pensée semble devoir autant aux moralistes antiques qu’à Thomas Bernhard. Et la spécificité de sa pensée n’est peut-être jamais apparue plus clairement que dans ce livre qui se présente comme un «cerveau mis à nu», un réseau de nerfs spéculatifs, continuellement brisé, fait de rapides ascensions avant que de retomber dans les ténèbres naturelles.
Le contraire d’une verbosité systématique qui exige de la réalité qu’elle soit pensée une fois pour toutes.

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